L'Allemagne de l'Est, un (gros) festival et des jolis ponts

Au revoir la France. Mais on revient hein.

Bonjour les vaches
4 min ⋅ 17/06/2025

Bonjour, bonsoir !

En 2024, pour l’anniversaire de Clélia, je lui ai offert des places pour le festival du Lollapalooza à Berlin, puisque l’un de ses groupes favoris était à l’affiche : Seventeen. Vous ne connaissez pas ? C’est un des plus gros groupes de K-pop, à écouter en fin de newsletter.

Bon, et comme c’était à Berlin, il fallait donc y aller, alors pourquoi pas avec notre maison sur roues ? Let’s gooo !

On a filé direct à Berlin, pas le temps de niaiser. Et pouf, nous voici au festival, ici même où ont eu lieu une partie des - malheureusement célèbres - Jeux olympiques de 1936.

Première bonne découverte : The Beaches, un groupe canadien exclusivement féminin, avec notamment ses chansons Blame Brett et Jocelyn. De la bonne pop comme on aime !

Dans l’enceinte du grand stade, c’était la part belle aux DJs et aux gros sons qui tabassent. Même à 15h de l’après-midi, parce que pourquoi pas ? Et j’en profite parce que je n’ai pas de photo de ce concert pour vous parler du groupe allemand très chouette qu’on a vu (rien à voir avec du DJ set) : JEREMIAS. Mes tops sons : Bye x3, Meer ou encore Verrückt.

Hasard du line-up, un groupe qu’on aime beaucoup tous les deux était aussi sur place : Nothing But Thieves, qu’on avait déjà vu dans d’autres festivals. On vous conseille entre autres (dans l’ordre croissant de “puissance") : If I get high, Lover, please stay, Six Billion, Wake up call et Trip switch. Bon je m’arrête là et il faut que j’écoute leurs sons plus récents, tiens !

Et voilà, les tant attendus 13 membres de Seventeen sont venus enflammer le festival ! On en a pris plein les yeux et les oreilles ! Un vrai show à 1000% du début à la fin !

Un des groupes les plus populaires après les célèbres BTS (dont vous avez peut-être entendu parler récemment puisqu’ils sont en train de terminer leurs services militaires les uns après les autres), Seventeen a ambiancé une immense foule avec plusieurs de ses titres phares. Quelques propositions variées pour vous initier : Anyone, Hot, 24H et Very Nice (l’ultime chanson avec 15min de rappel !).

A peu près remis de nos émotions de l’avant veille (le festival) et de la veille (insolation et journée au lit bonjour), direction le cœur de la capitale allemande pour y passer la journée…

Un peu d’archi berlinoise quoi, voilà c’est tout.

Une boutique trop stylée de vieilleries en tous genres.

Un aperçu de ce à quoi ressemblait la séparation entre Berlin-Est et Berlin-Ouest. Donc le mur, mais pas que : un no man’s land, des miradors, etc.

Le très important Mémorial aux Juifs assassinés d'Europe. Personnellement, j’ai ressenti des émotions vraiment intenses ici, assez difficiles à décrire. Si vous allez à Berlin un jour, cela me semble être un passage important, voire nécessaire.

La célèbre Porte de Brandebourg, un des rares souvenirs que j’avais presque intact de mon séjour scolaire ici il y a 20 ans…

Et le tout aussi célèbre Palais du Reichstag, le parlement allemand, dont on aperçoit un tout petit bout du dôme de verre sous le drapeau.

Après notre visite de Berlin, nous avons longé la frontière avec la Pologne pour notamment aller voir le célèbre pont qu’on voit sur certains fonds d’écran d’ordinateurs : le Rakotzbrücke. Alors déjà, pas de bol, il faisait un temps pourri. Et autre déception, il ne se "mérite” pas vraiment. Il est juste à côté d’une route assez passante. Moi j’aime bien souffrir ou au moins marcher un peu avant de découvrir ce genre de pépites !

Le lendemain matin, à l’aube, j’entreprends d’y retourner en espérant un lever de soleil ou au moins une belle lumière. Assez rapidement, je me rends compte que je ne serai pas exaucé. Alors je me suis un peu posé pour faire un peu de “light painting” avec les rares voitures qui passaient. J’aime bien celle-ci, aux couleurs de du pays (pas dans l’ordre, mais on s’en fiche).

Non, vraiment, pas de chance.

On ne s’est pas laissés démonter et on a repris notre route pour aller voir un autre pont qui semblerait valoir le détour. Cette fois, il faut marcher et grimper pour en profiter. Merveilleux. L’ascension nous offre quelques splendides panoramas comme celui-ci.

Nous y sommes ! Le basteibrücke, à une trentaine de kilomètres de Dresde. Bah franchement, ça en jette ! Il a ce truc un peu spécial de se fondre dans le décor tout en étant remarquable.

C’est beau, non ?

Petite escale dans un village avant d’aller à Dresde. Et au cours d’une balade brumeuse, on a remarqué qu’un bâtiment nous regardait avec un air suspicieux… Regardez bien là-haut, ses yeux plissés là. Brrrr.

Dresde ! Gros coup de cœur pour cette ville magnifique, en grande partie détruite lors de bombardements britanniques et américains en février 1945. Plus de 25.000 morts tout de même…

L’intérieur de la splendide église Frauenkirche, dont la reconstruction (à l’identique), débutée en 1994, s’est achevée en 2005.

Vue sur les balcons…

… et la coupole.

Composition assez représentative des différents styles architecturaux présents dans la ville.

La Cathédrale de la Sainte-Trinité.

La spectaculaire fresque murale “Fürstenzug”, rare rescapée des bombardements.

Derrière ces jolis immeubles aux couleurs pastel, l’église Frauenkirche.

Du côté nord de l’Elbe, le fleuve qui traverse la ville, un Dresde beaucoup moins historique et touristique, mais de belles surprises, comme ce curieux bâtiment qui faisait face à un autre tout aussi étonnant qui joue de la musique les jours de pluie !

Fin de journée et de newsletter, avec cette belle vue d’ensemble sur la ville au soleil couchant. Remarquez au premier plan le pont qui plonge dans l’eau (d’ailleurs très haute) suite au passage de la tempête Boris, peu de temps avant notre venue.


C’est tout pour aujourd’hui avec la première moitié de notre séjour en Allemagne. C’était début septembre 2024, et je reviens bientôt avec la deuxième partie ! D’ici là, portez-vous bien et, comme d’habitude, petit accompagnement musical avec, évidemment, Seventeen et ma chanson préférée à moi : F*ck my life.

Matthieu

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