Bonjour, bonsoir !

Je sais que découvrir des aventures qui ont bientôt un an c’est peut-être un peu bizarre à lire pour vous, mais en obsessionnel que je suis, j’ai comme mission de “rattraper” le temps. Et je tiens le bon bout, je n’ai jamais été aussi régulier.

Alors cette fois on remonte le temps jusqu’à la mi-novembre 2024 où avec Clélia on a pris la direction du sud pour aller chercher un peu de soleil à une époque où nous en manquions cruellement.

Ça sent bon l’automne ça, pour le moment…

Vue en contre-plongée sur Notre-Dame de la Consolation à Pierrelongue. C’était fermé donc on n’a malheureusement pas pu aller à l’intérieur, mais on s’est consolés avec…

… des chats qui nous ont accompagnés partout où nous allions dans le village !

PARTOUT !

Après une visite mémorable à la synagogue de Carpentras (grâce notamment à un guide plein de surprises), on s’est baladé dans ce très joli coin.

Le très beau village de Gordes où on a mangé au très bon restaurant “La Bastide de Pierres”. Ce genre d’endroit, hors saison, c’est quelque chose !

Pas très loin, il ne faut pas manquer la visite de l’Abbaye Notre-Dame de Sénanque. Perdue au milieu de la nature et de la lavande, ça hume bon la quiétude.

La visite guidée était très cool. Moins cool : le tout nouveau mobilier ne supporte pas l’humidité ambiante et craque déjà…

Petit coucher de soleil sur la route vers notre spot du soir.

Vue sur le village de Roussillon, qui, comme son nom ne l’indique pas, ne se trouve pas dans le Languedoc-Roussillon. De toute façon on s’en fiche, cette région n’existe plus.

Et donc à Roussillon il y a le “Sentier des ocres”, une très chouette rando à faire pour se mettre à l’ombre et apprécier cette nature qui donne parfois l’impression d’être sur une autre planète.

J’ai marché sur Mars avant Elon Musk, cheh.

Vue sur une partie du Sentier des Ocres, prise depuis le village de Roussillon, qui lui aussi vaut le détour ! Sans surprise, il est très rougeâtre, c’est très beau.

Et hop, nous voilà encore plus au sud à Port-Saint-du-Rhône, ville portuaire de Camargue. Bon, on avait autre chose en tête… Genre des chevaux qui galopent à travers les marais et qui, aux dernières lueurs du jour, se cabrent majestueusement devant le soleil.

MAIS, cette ancienne rizerie (je vous apprends le mot, non ?) dégageait quand même vraiment quelque chose. Un paradis pour les graffeurs et fans d’urbex !

Je ne me suis pas aventuré bien loin, j’étais tout seul et même de jour, l’ambiance était bizarre. Mon petit cœur était partagé entre une certaine forme d’adrénaline et euh, bah, la peur.

Si vous êtes curieux, des plus courageux que moi on fait une visite plus approfondie ici.

Ce jour-là, cette vue était inespérée ! On voulait faire une rando, mais on a dû changer d’itinéraire 3 fois à cause de la chasse…

Finalement, peut-être un mal pour un bien parce qu’ici on était presque seuls et qu’après plusieurs frustrations, on a d’autant plus profité de l’endroit !

On a ensuite repris la route vers Marseille, à travers les montagnes et leurs lacets, en contemplant un superbe coucher de soleil, sur un horizon pas vraiment droit.

C’est tout pour aujourd’hui. La fin de ce périple sudiste la prochaine fois ! Rendez-vous rituel de fin de newsletter, je vous emmène à la découverte de Lombre, un artiste de l’autre sud (oui, et alors ?) et notamment de son titre “Quand la ville dort encore”.

Matthieu

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