Vitraux, Morvan, histoires impressionnantes, histoires d’impressionnistes et tout le reste.
C’est reparti après un break sédentaire d’une grosse semaine ! On devra être en région parisienne autour du 25 pour un tatouage que va se faire Clélia mais pour éviter de retourner dans un coin familier, nous nous dirigeons vers le Morvan. Après avoir fait le plein d’essence, de gaz et de victuailles, nous roulons quelques kilomètres et nous arrêtons à Quarré-les-Tombes dans une aire de camping-cars. Nous dînons des piquantes mais succulentes nouilles instantanées (notre dada) et partons faire une petite balade dans le village. Le tour est vite fait, mais la place et son église sont charmantes.
Morvan is coming.
L’église Saint-Georges, vue depuis les gravillons qui la bordent.
Une invasion de glycines sur une maison aux volets verts.
Pour changer, j’ai veillé tard et le réveil est difficile. Mais nous avons repéré hier une boulangerie pendant notre balade, alors la perspective d’un copieux petit déjeuner suffit à m’extirper du lit. Deux croissants, deux pains au chocolat, deux gougères et… deux plaquettes de chocolat et une pâte à tartiner « crousti » maisons ! C’est aussi jour de marché ici. Dommage, notre frigo et nos filets de légumes sont déjà pleins. Une fois mieux réveillés, nous partons vers le lac de Saint-Agnan, à vingt petites minutes. Clélia propose d’en faire le tour après manger, let’s go ! Chaussures enfilées, sacs à dos préparés et nous voilà partis pour deux heures trente d’efforts… mesurés disons. On commence tranquille. Dans un an on fera des GR en trottinant les doigts dans le nez !
La rando d’une dizaine de kilomètres est agréable, même si les chemins ne le sont sont pas tous (de la départementale et tout de même parfois un peu éloignés du lac). Nous y croisons des chevaux, d’autres randonneurs, des chiens [emoji vache] en pleine baignade, puis, dans un lieu reculé, une toute petite bâtisse nous intrigue. Il s’agit d’une vieille chapelle, toute minuscule. Au premier abord, rien d’extraordinaire. Mais en ces lieux, douze résistants se sont cachés et ont vécus plusieurs mois entre 1943 et 1944. Le récit fait froid dans le dos, littéralement. Juste à côté, une stèle commémorative a été installée. C’est sur celle-ci que nous découvrons que le lac de Saint-Aignan a été créé dans les années soixante. Il alimente en eau potable plusieurs milliers de personnes aux alentours mais il n’empêche que je me demande comment on « crée » un lac. Si vous aussi ça vous intrigue, quelques éléments de réponse sur Wikipédia ici !
Et sinon, j’ai quand même remarqué pas mal d’endroits où de nombreux arbres ont été coupés, c’est triste. Je me renseigne et ce n’est pas que triste, c’est grave. Au point que des locaux rachètent des parcelles de forêt pour éviter qu’elles ne soient abattues… Je comprends mieux certaines inscriptions sur la route types « le profit tue le vivant ».
Nous reprenons la route vers le sud les jambes lourdes, mais avec un Chocobo en pleine forme. Nous atterrissons à Ouroux-en-Morvan, un village recommandé par Chilowé, un média de « micro-aventures » que j’aime bien. Nous arrivons assez tôt, j’en profite pour enfin finir un livre entamé il y a plusieurs mois et qui m’empêchais un peu de commencer de nouvelles lectures. C’était un peu la plaie, mais que voulez-vous, je n’arrive pas à ne pas terminer une œuvre entamée. Je n’ai par exemple jamais quitté une salle de cinéma.
Un cheval (poney ?) au brushing impeccable !
Le lac et la dame du lac.
« Quand je marche »
La chapelle St-Pierre où les 12 résistants ont passé une partie de l’hiver 43-44. Elle doit faire 15m2 à tout péter.
Un pan d’histoire du maquis Vauban est ici.
Verdure sur fond vert.
Le village de mes aïeux.
Petite balade matinale dans le village où nous avons passé la nuit. Nous prenons ensuite la route vers un restaurant repéré dans le bouquin Drive your Adventure offert par ma mère. Nous faisons un détour par le lac de Chaumeçon situé à un petit quart d’heure. Comme celui de Saint-Agnan dont nous avons fait le tour la veille, il est artificiel. En revanche, son barrage est bien plus impressionnant. J’ai le vertige, Clélia aussi. On ne fait pas les malins très longtemps. En repartant, nous croisons un bambin tout droit sorti de la Guerre des boutons qui nous dit bonjour.
Un peu plus loin, à Lormes, nous nous arrêtons pour notre pause repas. C’est agréable de « mettre les pieds sous la table » de temps en temps ! Le cadre et le serveur sont sympathiques. Au menu : deux œufs-cocottes, une salade césar, un gratin de ravioles, un brookie (brownie-cookie) et une pavlova. Ça a fait le job. Comme nous devons remonter vers Paris, nous roulons vers le nord-ouest du Morvan. Le château de Bazoches se trouve dans le coin et nous ne l’avons jamais visité, c’est l’occasion !
Ce château fut la demeure d’un certain Vauban. Nous le connaissions pour ses célèbres fortifications mais sans plus. Cette visite nous a bien plu et nous a appris à en savoir plus sur celui qui fut très proche de Louis XIV. Et bien c’était un sacré bonhomme ! En plus d’être architecte (cent soixante places fortes construites ou fortifiées grâce à lui), ingénieur (il a inventé le mortier, le fusil à baïonnette…) et militaire (participation à quarante-neuf sièges, six blessures (dont une au visage par un coup un mousquet qui lui a laissé une marque)), il était aussi philosophe, économiste (il a eu l’idée d’un impôt proportionnel aux revenus, à l’époque c’était wouahou), écrivain… Bref, un mec qui a bien pesé dans le game de l’Histoire de France !
Nous remontons encore plus le temps en nous arrêtant près de Vezelay, sur un site archéologique abritant des vestiges de thermes gallo-romains, eux-mêmes bâtis sur les restes d’installations vieilles de 4.000 ans. A l’époque (au néolithique, ça fait réviser les frises chronologiques des cours d’Histoire), des Hommes avaient mis au point ici, aux Fontaines Salées, des puits de captage pour leur permettre d’extraire l’eau salée, et donc le sel, afin de s’en servir entre autres pour conserver des aliments. C’est un petit paradis d’archéologie mais après notre grosse journée, j’avoue que nous sommes parfois un peu passé vite sur les nombreuses explications. En tout cas, je suis assez ému par ces lieux chargés d’Histoire et d’histoires dont il ne reste aujourd’hui que des ruines.
Cette longue journée s’achève dans un camping paisible aux abords de Vezelay où nous resterons deux nuits, parce que demain c’est télétravail pour moi.
Côté face du barrage de Chaumeçon.
Côté pile. Même pas je me penche un peu.
Le resto, installé dans une ancienne école et dont la façade ne fait pas franchement rêver.
L’intérieur du resto, bien plus charmant. Il y a un petit côté « Pavillon des Canaux » pour les parisiens qui me lisent.
La façade du château de Bazoches. Ça transpire pas le Vauban pourtant.
Sûrement les arrières-arrières-arrières-arrières-arrières-petits-enfants. Ou je ne sais pas. C’était bizarre.
L’armure de Vauban. C’était autre chose les gilets pare-balles dans le temps !
C’est lui Sébastien Le Prestre, Vauban de son p’tit nom.
Voilààà. Il en avait du talent ce Vauban. Il s’est un peu inspiré de quelques trucs italiens mais dans l’ensemble, il a pas mal innové.
L’arbre généalogique (partiel) du gars. J’ai googlé un de ceux tout en bas, je crois bien que ça ne fait que de se pécho dans des cousinades mondaines (on dit des rallyes aussi).
Un méga giga plan de Paris dit « Turgot ». Trop stylé. Grossomodo ça ne dépassait pas vraiment le 7ème arrondissement. Vous pouvez la télécharger gratuitement sur Wikipedia, elle fait quasi 1GO !
La « Vauban touch ».
Le site archéologique des Fontaines salées.
Un des puits ancestraux du site.
L’entrée des thermes où tu pouvais aller te détendre tranquillou après t’être forgé une épée et le caractère.
Gâteau choco made in Chocobo
Posés dans un camping près de la brasserie de Vezelay, j’ai passé la journée à bosser pendant que Clélia sauvait Hyrule (= jouait à Zelda).
Côté face du camping.
Côté pile.
Le labeur.
On profite du beau temps matinal pour aller faire un tour dans le village de Saint-Père et rentrer dans l’église qui nous avait fait de l’œil en passant devant il y a plusieurs semaines. Eh bien voilà, après les nuages, me voilà épris d’une nouvelle passion : les réflexions du soleil à travers les vitraux. Mieux encore, lorsqu’une ombre passe, les couleurs qui se réfléchissent sur la pierre semblent se mouvoir. C’est hypnotisant.
Nous aurions aimé nous rendre à la brasserie de la bière de Vezelay mais celle-ci n’ouvrant « qu’à » midi, nous remettons ce plan à une prochaine fois. Chocobo nous emmène auprès de nos familles en région parisienne pour une petite escale perso. C’est aussi l’occasion de l’emmener à la ville et d’effectuer une délicate manœuvre dans l’étroite allée de mes parents.
L’église de Saint-Père, assez majestueuse dans ce petit village.
Petit bureau au calme, quoi que ça résonne un peu.
Passion « taches de vitrail ».
Voutes en perspective.
Après avoir bossé la veille chez mes parents et un peu ce matin, je vais chercher Clélia chez les siens avec le van. Nous essayons ensuite de trouver une place pour aller dans notre petit supermarché asiatique préféré mais finissons par renoncer. La ville n’est pas faite pour Chocobo. Cet après-midi, direction l’ouest pour passer une partie du week-end à Giverny. Ce soir, avant de profiter de notre imminent séjour impressionniste, nous cuisinons à quatre mains une quiche épinards/morbier, de A à Z.
Petite aire de camping-cars, au cœur de Pacy-sur-Eure.
La quiche avant cuisson, au four Omnia.
A table !
Je commence la journée complètement trempé parce qu’on n’avait pas bien compris un truc de notre nouveau tuyau d’arrosage. La scène était cocasse.
Parce qu nous avons un peu perdu la notion du temps, nous avons la bonne idée d’y aller un week-end prolongé 😊 Sans surprise, il y a un monde fou pour aller voir les jardins et la maison de Monet. Notre impatience a raison de nous et nous décidons d’aller plutôt au musée des impressionnistes. Monet attendra. Bel instinct puisqu’en allant au musée (où ça ne se bouscule pas), nous obtenons un coupe-file pour les jardins et la maison.
En ce moment (et jusqu’au 2 juillet) se tient ici l’exposition « Les enfants de l’impressionnisme ». Une façon originale et intéressante de rentrer dans l’univers de ce courant artistique qui a traversé les XIXème et XXème siècles. On y a découvert plusieurs histoires et anecdotes peu connues sur des grand·es artistes de l’époque. Plusieurs œuvres nous ont fait de l’effet. De mon côté, j’ai été particulièrement touché par « Un coin d’appartement » de Monet. Pour ne rien vous cacher, je n’étais pas loin de verser quelques larmes. J’ai aussi beaucoup aimé « Le jeune pêcheur » d’Ernest Marché. Le style de ce bambin est à craquer ! De son côté, Clélia a eu un coup de cœur pour le « Portrait de Jack Rolling » réalisé par Henry Scott Tuke. La photographe Rineke Dijkstra l’a aussi séduit avec son portrait d’une jeune fille aux poings et orteils serrés. En effet, il y avait également quelques photographies, apportant une autre lecture à l’exposition. Avec du Martin Parr comme j’aime et une belle découverte : Elaine Constantine, qui a fait l’unanimité chez nous avec son cliché « Girls on Bikes ». On l’a même acheté en carte postale pour entamer une déco dans Chocobo. Son « Juliet on Swing » est pas mal non plus (cf plus bas) !
Sinon, j’ai toujours trouvé un peu curieux le fait de prendre en photo des tableaux dans les musées. Que deviennent ces clichés perdus au milieu de mille autres sur les smartphones des visiteurs ? Je n’en sais fichtre rien, mais me voilà à faire la même chose pour, entre autres, vous les partager dans cette newsletter…
À la suite de cette agréable visite du musée et une pause hot-dog et croque-monsieur, nous allons voir la tombe de Monet et l’église voisine. Et là, avec ce temps radieux, un vitrail m’a encore fait de l’effet.
Maintenant, direction les jardins de Monet avec notre billet coupe-file. C’est beau, il fait beau, ça sent bon et la baraque du bonhomme est assez ouf, mais clairement, il y a trop de monde pour apprécier l’endroit à sa juste valeur. Nous reviendrons, hors saison cette fois.
Le soir, je gare Chocobo dans une exploitation agricole et épicerie où nous sommes très bien accueillis. Nous y faisons quelques emplettes pour les prochains jours : du miel, du cidre, de l’hydromel, des fraises et une tartinade de lentilles. Bon ap’ !
Au tel avec mon audioguide pendant que Clélia se fait fusiller du regard par le vigile alerté par le flash de son téléphone.
« Juliet on Swing » d’Elaine Constantine.
« Un coin d’appartement » de Claude Monet. A voir en vrai de vrai (au musée d’Orsay), ça rend tellement mieux.
"Portrait de Jack Rolling", par Henry Scott Tuke
« Le jeune pêcheur » d’Ernest Marché. Regardez-moi cette classe !
Photo prise par Rineke Dijkstra au Tiergarten de Berlin, le 27 juin 1999
« Girls on Bikes » d’Elaine Constantine.
Passion vitraux.
Les jardins de Monet et des gens un peu partout.
C’était blin-dé vous dis-je !
Une bien belle fleur. A priori une « marguerite africaine annuelle » si j’en crois PlantNet.
La grande maison du grand peintre.
Début de déco sur la façade extérieure de la cuisine de Chocobo.
Parce que je me sentais un peu emprisonné par le GPS et que je voulais m’extirper un peu de mon obsession à tout contrôler, nous décidons qu’aujourd’hui nous nous laissons guider. Seul impératif : aller vers le sud. Nous prenons donc la direction de Dreux. Sur la route, rien de bien fifou. Idem à l’arrivée où un KFC a raison de nous. Nous contournons Chartres tout en contemplant de loin son imposante cathédrale. Et stop à Prunay-le-Gillon après avoir suivi des panneaux indiquant une église du XIIIème siècle classée monument historique. Depuis l’extérieur du bâtiment, rien ne laisse présager la grandeur de son intérieur. Elle est franchement impressionnante et j’aime beaucoup voir sous la charpente (rénovée il y a une dizaine d’années), sur les murs et parfois sur le sol, les traces de l’ancienne architecture. Bref, un détour imprévu qui ne nous a pas laissé indifférents, et c’est bien ça que je cherchais en m’affranchissant (au moins un peu) du GPS. Un peu plus loin, à la sortie de Bazoches-les-Gallerandes, je ne peux m’empêcher de descendre de Chocobo pour aller immortaliser en photo la splendide « cathédrale » de Terris 🏭 (rendez-vous dans la newsletter #4 si la référence vous échappe).
Pour la soirée, après deux échecs dans des France Passion où les propriétaires semblaient absents (week-end de la pentecôte bonjour), nous nous rabattons sur une petite aire de camping-cars à Vitry-aux-Loges, un charmant petit village du Loiret. Nous prenons tous les deux une douche, les 31° degrés dans le van nous assomment. On discute ensemble pour imaginer les stratégies à mettre en place pour éviter de cuire cet été.
L’Église Saint-Denis de Prunay-le-Gillon. Ça en fait des tirets !
Un vitrail <3
Saint-Denis est un saint « céphalophore », ça veut dire qu’il porte sa tête. Selon le cousin de la femme du voisin qui connaissait très bien l’oncle de Saint-Denis, après s’être fait décapiter, il aurait couru jusqu’à l’endroit où il souhaitait être enterré en portant sa tête.
Sublime « Basilique » de Terris, à Bazoches-les-Gallerandes.
On n’arrive toujours pas à se lever tôt mais pour une fois, nous ne sommes pas les derniers à partir du spot où nous avons passé la nuit. A seulement une petite dizaine de minutes, nous allons le matin à l’arboretum des Bruyères devant lequel nous étions passés la veille pour éviter la chaleur écrasante de l’après-midi. Nous nous y baladons une bonne heure et demie et n’y croisons que peu de monde. Idéal pour bien profiter de ce coin de verdure au calme. Entre jardin à la japonaise, à l’américaine et à la française, nous voyageons aux quatre coins du monde en seulement quelques pas. Un chêne majestueux, autrefois à l’abandon, trône au milieu de cet écrin verdoyant. Les mélodies, tantôt du vent sur les branches, tantôt des grenouilles sauteuses, nous accompagnent tout au long de notre visite.
Nous reprenons Chocobo pour un petit bout de route, histoire d’aller se dégoter un lieu sympathique pour déjeuner, à l’ombre de préférence. C’est à Combreux, après avoir traversé une partie de la forêt d’Orléans et aperçu la plage de l’Etang de la Vallée, que nous faisons escale. Clélia prépare un délicieux chili sin carne pendant que j’installe le van dans les meilleures conditions à côté d’une table de pique-nique et que je pars en vadrouille à la recherche de poubelles de tri. Une fois notre déjeuner englouti, je tombe de fatigue et improvise une sieste. Cinq minutes avant mon réveil, c’est Clélia qui a son tour s’est endormie. J’en profite pour un peu de lecture. Au programme, mon magazine Climax, que je vous conseille vivement !
Après un coup de téléphone à mon aîné et un café bien corsé, nous roulons jusqu’à Germigny-des-Prés pour aller jeter un œil à son oratoire carolingien dont l’architecture nous transporte dans le sud. Dedans, je m’arrête évidemment sur quelques vitraux mais également sur les belles voutes qui font balancer le cœur de Clélia.
Pour terminer notre petit périple jusqu’à l’Yonne (encore, pour le contrôle technique de Chocobo), je nous fais passer (via le GPS…) par le pont-canal de Briare. Mais avant ça, au détour d’un virage, BIM, quatre réacteurs nucléaires se dressent sur notre chemin ! Je suis sincèrement impressionné et je me gare sur le parking (à côté d’autres camping-cars ( ???)). Je prends quelques photos, une vidéo à la con (sur cette merveilleuse « fabrique de nuages ») et on repart en passant par Briare qui a l’air franchement sympa et dont le pont-canal est effectivement bien charmant.
Sinon, on a croisé une décapotable abandonnée sur une route de campagne, puis son conducteur, puis la clef à molette qu’il avait égaré ( ???), un con qui ressemblait à Simon Cowell me refusant la priorité à droite, un gang de canards qu’on a regardé traverser avec tendresse et quelques oiseaux suicidaires évités de peu. Et Chocobo a fêté son 110.000ème kilomètre !
Dégradé floral.
Peinture nature. Nature peinture.
Peter Pan pas ouf.
Peter Pan vraiment pas ouf.
The big chêne.
Lavage de poivrons.
Pique-nique t’as vu.
Vitrail, aïe, aïe.
Envoûtés.
L’oratoire vu de dos.
Fabrique de nuages.
10.999km.
À bientôt !
Matthieu & Clélia (qui découvre ce que j’écris en même temps que vous)
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