Une semaine plus tard

On a un peu du mal à croire que cela ne fait qu'une semaine qu'on est partis, et pourtant... C'est l'heure du "bilan", calmement, chronologiquement.

Bonjour les vaches
8 min ⋅ 21/04/2023

Petit rappel : nous nous étions quittés la semaine dernière (jour J) chez un producteur de champagne, plus exactement dans le village Les Riceys.

⚠️ Attention, newsletter bavarde !

J+1 : Samedi 15 avril (sur insta, ici)

Les Riceys

Première vraie nuit de road trip plutôt réussie. Clélia et moi avons bien dormi. Nous sommes les derniers à quitter les lieux (il y avait une caravane de luxe et un autre van mi-stylé mi-miteux) et allons un petit peu plus loin pour faire quelques besognes inhérentes de “la vie en van”.

Clélia s'occupe des eaux grises.Clélia s'occupe des eaux grises.Je vide le bidon de jaune (c’est pas du ricard), en apnée.Je vide le bidon de jaune (c’est pas du ricard), en apnée.Un coq nous juge.Un coq nous juge.

Après ça, nous avons laissé Chocobo sur place pour visiter le village. Le guide du Routard disait que ça valait le détour, moi je suis moins d’accord. C’était trop de “pas assez” à mon goût. Pas assez de gens, pas assez de jolies bicoques, pas assez de soleil peut-être aussi. J’ai quand même bien aimé l’ambiance bizarre qui se dégageait de l’église abandonnée ⛪

Sourire sous la pluieSourire sous la pluieL’église abandonnée, mais pas par les pigeons.L’église abandonnée, mais pas par les pigeons.

Château de Maulnes

Hier, il y avait un parking désert au milieu d’une forêt avec des indications d’accès à un château 🏰 On a voulu y aller. Braver les intempéries et les marches n’ont pas été une mince affaire, mais ça valait le coup. Nous étions complètement seuls et avons pu faire une visite privée de la bâtisse.

À l’intérieur, contrairement au château d’Ancy-le-France, ni mobilier, ni décoration, ni peintures, rien ! Au début, c’est troublant. C’est finalement appréciable, l’imagination travaille grâce aux explications données dans les différentes pièces que Clélia et moi lisions tour à tour. Je me suis découvert une passion. Plus tard, je veux devenir audioguide ! Sinon, on en apprend ici beaucoup sur Louise de Clermont, une comtesse 👸 à la vie assez fabuleuse et véritable woke du XVIème siècle (son wikipédia).

Par ailleurs, plein de jeux en bois sont disposés un peu partout pour occuper les enfants qu’un château un peu « à poil » peut ennuyer. Je les ai tous testés, et approuvés ! Je recommande.

148 marches, j’ai compté.148 marches, j’ai compté.Ma face devant le château de face. Enfin pas vraiment, c’est un pentagone, il n’en a donc pas vraiment.Ma face devant le château de face. Enfin pas vraiment, c’est un pentagone, il n’en a donc pas vraiment.Un jeu d’équilibre sympathique et une Clélia sympathique qui me met la misère.Un jeu d’équilibre sympathique et une Clélia sympathique qui me met la misère.Le château de dedans, avec moi dedans.Le château de dedans, avec moi dedans.Le château de dos. Ou de face. Ou de côté.Le château de dos. Ou de face. Ou de côté.

Châtillon-sur-Seine

Après avoir changé de chaussettes 🧦 (trempées), nous avons fait une escale ici pour aller voir un spot recommandé par une des 38 applis que j’ai téléchargé pour ce voyage. Le temps d’y aller, la pluie avait laissé place au soleil. De quoi profiter de ce petit havre de paix qui jouxte une ville très… ville. Welcome to la « Résurgence de la Douix ». Une rivière souterraine qui pointe le bout de son nez juste à cet endroit. Pour nous y rendre, nous nous sommes garés sur le parking de l’église et du cimetière qui eux aussi valent le coup d’œil.

Un coin de nature voisin d’un coin de béton. Là-bas, des plongeurs viennent explorer les entrailles du monde. Un coin de nature voisin d’un coin de béton. Là-bas, des plongeurs viennent explorer les entrailles du monde. Ma photo préférée de la journée.Ma photo préférée de la journée.

J+2 : Dimanche 16 avril

Camping et resto gastro

Nous avons avalé trop de kilomètres à pied la veille pour faire quoi que ce soit aujourd’hui. Alors le camping trouvé hier soir a fait l’affaire pour deux nuits. Le cadre était plutôt cool avec un étang et tout ce qu’il fallait pour Chocobo (et moi, qui ai pris une douche en crocs, youhou). Cerise sur le gâteau, il y avait un resto « Gault & Millau » à 100m. On y est allés se péter le bide, boire du crémant 🥂 (de Bourgogne évidemment) et manger/découvrir un super bon fromage suisse au nom rigolo : le Toggenburger (il tabasse un peu).

La jolie serviette du restaurant l’Armoise. Pas de photos des plats, pour vous éviter de saliver.La jolie serviette du restaurant l’Armoise. Pas de photos des plats, pour vous éviter de saliver.Verte ou noire ? Telle est la question.Verte ou noire ? Telle est la question.Crémant > Champagne. Pavé dans la mare.Crémant > Champagne. Pavé dans la mare.

J+3 : Lundi 17 avril (sur insta, ici)

Blablabla, on a rempli d’eau Chocobo, vidé, nettoyé, tout ça, tout ça.

Abbaye de Fontenay

On a repris la direction de notre point de départ où nous allons passer deux nuits pour des raisons logistiques, pratiques et techeuniques (à la Deschamps, svp, pas l’Abbé hein). Notre étape clé du jour : l’Abbaye de Fontenay. L’endroit, reculé, est impressionnant. L’ensemble des bâtiments a été construit des mains de prêtres cisterciens qui sont venus là pour vivre reclus. Je ne sais pas bien pourquoi ils avaient besoin d’un plafond à 18m de haut mais il n’empêche qu’à la fin ça donne un truc remarquable ! Et comme au château de Maulnes, tout est vierge (hum)… Sauf qu’ici, c’est fait exprès qu’il n’y ait rien comme déco, « pour ne pas se laisser distraire ». Raté, parce que moi, un rien me distrait !

L’église abbatiale est énorme. Elle pourrait accueillir facile 1000 prêtres. Pourtant, ils n’ont jamais été plus de 200.L’église abbatiale est énorme. Elle pourrait accueillir facile 1000 prêtres. Pourtant, ils n’ont jamais été plus de 200.La « chambre ». C’est super beau aussi mais sachez qu’ils dormaient là sur des paillasses à même le sol.La « chambre ». C’est super beau aussi mais sachez qu’ils dormaient là sur des paillasses à même le sol.Le cloître en panorama. Ce que je préfère dans les abbayes.Le cloître en panorama. Ce que je préfère dans les abbayes.La vue de l’Abbaye depuis le fond du jardin où des bonnes sœurs se baladaient pépouze.La vue de l’Abbaye depuis le fond du jardin où des bonnes sœurs se baladaient pépouze.La forge. Parce que comme dit l’adage, c’est en forgeant qu’on devient prêtre.La forge. Parce que comme dit l’adage, c’est en forgeant qu’on devient prêtre.

Flavigny-sur-Ozerain

Toujours sous un temps grisâtre mais pas si pire, nous avons ensuite fait gambader Chocobo dans des paysages vallonnés pour s’arrêter sur les terres de Vercingétorix, dans le village médiéval de Flavigny-sur-Ozerain. Nous sommes rentrés par l’artère principale et immédiatement, l’odeur de l’anis nous a pris au nez 👃 Petit cadeau de bienvenue appréciable ! Le village est petit mais avec du dénivelé donc après avoir flâné dans les rues, nous nous sommes offert quelques gourmandises 🍬 avant de quitter les lieux. Pas de suspense sur ce qui traine dans nos poches depuis. Sinon, si vous allez à Flavigny et que vous trouvez un parapluie rouge 🌂 on vous l’offre mais prenez-en soin. Pas comme nous.

Ma maison coup de cœur de Flavigny.Ma maison coup de cœur de Flavigny.Une des portes du village. Chevaleresque, n’est-ce pas ?Une des portes du village. Chevaleresque, n’est-ce pas ?La dernière fois que notre parapluie rouge a été vu.La dernière fois que notre parapluie rouge a été vu.Anis, ça glisse, au pays des merveilles.Anis, ça glisse, au pays des merveilles.

On the road again

Je vous le disais, nous sommes allés à notre point de départ. Et sur le trajet, nous sommes passés par Semur-en-Auxois, diantre que c’était beau ! Hop, un point à rajouter sur la carte. Nous avons aussi ouvert les fenêtres en roulant entre les champs de colza et après l’anis, deuxième plaisir olfactif de la journée !

Tout ce jaune, ça donne envie de rouler à l’huile de colza.Tout ce jaune, ça donne envie de rouler à l’huile de colza.

J+4 : Mardi 18 avril

RAS. 💻 J’ai bossé, été à la déchetterie pour déchetter, commandé des draps sur mesure pour remplacer les nôtres faits main (qui depuis se sont déchirés) et commencé la série Friends, vous connaissez ? Clélia s’est quant à elle fait un petit feu, a fait de la logistique (merci !), a marché, lu…

Ambiance tamisée posée.Ambiance tamisée posée.

J+5 : Mercredi 19 avril (sur insta, ici)

Nous nous sommes mis en route vers le Sud où nous allons voir des amis dans quelques jours…

Arthel

Vroom, vroom et 60kms plus loin, nous nous sommes arrêtés dans ce tout petit village pour déjeuner nos nouilles instantanées préférées 🍜 S’en est suivi une balade digestive des plus agréables 🚶‍♀️🚶‍♂️ Un de ces bonheurs simples qu’on oublie parfois de chérir.

Le château « nouveau » d’Arthel. Il est privé donc j’ai pris une photo style paparazzi.Le château « nouveau » d’Arthel. Il est privé donc j’ai pris une photo style paparazzi.Maître Chocobo sous son arbre garé, tenait dans son antre un beau couple…Maître Chocobo sous son arbre garé, tenait dans son antre un beau couple…Petit selfie à 0km/h.Petit selfie à 0km/h.

Apremont-sur-Allier

Revroom, vroom à travers les campagnes françaises en parcourant des petites routes où je suis heureux de croiser peu de monde (ça passe ? ça passe ? ça paaaaaasse !) pendant que Clélia prend des photos de « fonds d’écran Windows ».

Photo à regarder en écoutant « Musique d’ordinateur » de Philippe Katerine.Photo à regarder en écoutant « Musique d’ordinateur » de Philippe Katerine.

Pause-visite surprise (pour Clélia) à Apremont-sur-Allier pour respirer les azalées (et autres fleurs) du parc floral 🌺 Elle est ra-vie ! Encore plus quand après nous être garés nous marchons un peu dans les ruelles de ce village aux allures de Disneyland. Mais ici, ni Mickey ni grand huit, juste la (vraie) beauté du monde. TAKE THAT WALT !

Le parc floral n’est pas immense mais il a tout ce qu’il faut. Je n’ai pas de photo potable de la petite cascade mais elle dégageait une odeur qui me rappelait la piscine d’un center parc. Dit comme ça, c’est bof, mais pour moi c’est une sorte de madeleine de Proust. Cette newsletter est une safe place, pas de jugement.

Apremont-sur-Allier Land.Apremont-sur-Allier Land.Les allées d’azalés du parc floral.Les allées d’azalés du parc floral.Un mec d’1m84 à côté d’un arbre un peu plus grand.Un mec d’1m84 à côté d’un arbre un peu plus grand.Des arbres, de l’herbe, des nuages et le ciel qui se baignent.Des arbres, de l’herbe, des nuages et le ciel qui se baignent.Le pavillon turc du parc floral. 1€ la carte postale. Infos en mp.Le pavillon turc du parc floral. 1€ la carte postale. Infos en mp.De jolies fleurs du parc floral qu’on a aussi mis sur insta mais vous n’êtes pas omniscients comme nous le sommes.De jolies fleurs du parc floral qu’on a aussi mis sur insta mais vous n’êtes pas omniscients comme nous le sommes.Des papillons zombies mangeurs de graines de poivre. Ou des fleurs. Jolies aussi.Des papillons zombies mangeurs de graines de poivre. Ou des fleurs. Jolies aussi.

J+6 : Jeudi 20 avril

Nuit pourrite et télétravail.

Nous avons expérimenté une nuit dans une aire de camping-cars (CC) qui n’avait pas l’air top. C’était comme ça avait l’air. Des oiseaux aussi bavards que cette newsletter nous ont réveillés un peu trop tôt. J’ai travaillé et notamment eu une visio avec une cliente qui m’a demandé si j’étais dans ma salle de bain 🛀 (j’avais tiré un voilage derrière moi pour être tranquille). Je n’ai eu d’autre choix que de lui dire que j’étais bien dans ma salle de bain mais aussi mon salon, ma cuisine, mon bureau, mes toilettes et ma chambre. Non mais !

Go, go crescendo

Une fois la réunion terminée, j’ai mis le contact direction “tout sauf là” 🚙 Départ un peu précipité puisque nous avons oublié de fermer un lanterneau, quelques tiroirs et de caler nos sacs. Tout a un peu foutu le camp mais grâce à ma conduite délicate, ça a été ok jusqu’à notre escale sieste, travail & café, en bord de route, dans une minuscule aire pour CC. Puis nous avons roulé jusqu’à notre spot du soir, déniché sur France Passion (en vrai, j’ai aussi été enterrer notre 💩 dans la forêt, le cycle de la vie). Et donc, une grande ferme avec son petit étang, ses animaux adorables et une famille très accueillante. Un cadre absolument parfait pour se requinquer et prendre l’apéro (avec les fromages de la ferme), et qui nous a offert un coucher de soleil mémorable 🌅

Un des gros toutous de la famille, à la recherche de câlins.Un des gros toutous de la famille, à la recherche de câlins.Une partie de Kingdomino où je me suis fait allumer.Une partie de Kingdomino où je me suis fait allumer.Hello Sunshine.Hello Sunshine.Quand je suis content, je souris.Quand je suis content, je souris.On était posés tout là-bas, là-bas.On était posés tout là-bas, là-bas.Face à ça.Face à ça.

J+7 : Vendredi 21 avril (sur insta, ici)

Réveil en douceur et petit déjeuner au calme avec vue. Nous avons dit au revoir aux animaux, les humains dormaient encore. Direction le Sud, toujours. Et que vois-je sur ma carte ? Un point d’intérêt pile-poil sur notre route !

Basilique Saint-Etienne

On pourrait passer devant sans vraiment y prêter attention. Elle est au cœur d’une petite ville sans prétention. Nous sommes même littéralement passés devant sans vraiment la voir. Mais c’était trop con de ne pas s’arrêter. La porte était close mais j’ai suivi la consigne de l’écriteau : « tourner et pousser fort ». Nous avons fermé derrière nous, à nouveau seuls pour visiter un lieu touristique. Finalement, en elle-même, l’église est à l’image de la ville, sans prétention… Mais… Mais ! En allant jusqu’au fond nous assistons à un sacré spectacle. Le soleil ☀️ transperce les vitraux et ses rayons alors parés de mille couleurs viennent s’écraser à l’intérieur du lieu sacré. Un sacré moment !

Parad(is)e time.Parad(is)e time.Le videur de la discothèque est derrière la grille, concept.Le videur de la discothèque est derrière la grille, concept.Il y a aussi la rotonde qui vaut le coup d’œil dans cette basilique.Il y a aussi la rotonde qui vaut le coup d’œil dans cette basilique.

Lac de Saint-Pardoux

Nous avons repris Chocobo pour une heure et demie de route pour aller jusqu’ici, non loin de Limoges. Un camping au lac de Saint-Pardoux nous fait de l’œil, nous y resterons pour la nuit. Une place en particulier me fait envie mais un arbre 🌳 gêne le passage. Je crois que c’est plutôt moi qui le gênais… Mauvaise manœuvre, gros bruit. Un rendez-vous chez le garagiste à prendre. On respire, ce n’est qu’un Chocobobo.

Déjeuner simple et efficace. Sacs sur le dos, nous sommes partis aussitôt pour une balade qui deviendra une petite randonnée autour d’une partie du lac. Cadre charmant et peu de monde malgré un temps superbe. Un vrai plaisir. Entaché en fin de journée par la perte de la souris 🖱️ de Clélia. Nous l’avons cherché partout, par-tout ! Pour finalement la retrouver après une idée inspirée de Clélia… sous Chocobo. Tout va bien, nous dormirons tranquilles ce soir.

Une baguette à changer, mais pas chez le boulanger…Une baguette à changer, mais pas chez le boulanger…Rappel : 1€ la carte postale, mp pour paypal.Rappel : 1€ la carte postale, mp pour paypal.Si vous voyez ces randonneurs, fuyez !Si vous voyez ces randonneurs, fuyez !Ces nuages me font fondre. Ces nuages me font fondre.

J’avais prévenu : newsletter bavarde ! Si vous avez lu jusqu’ici, merci. Si vous avez apprécié, répondez à ce mail et dites-le-nous ! Si vous avez moins aimé certaines choses, que vous avez des questions, suggestions, remarques… dites-le-nous aussi.

À bientôt !

Matthieu (& Clélia, qui n’écrit pas cette newsletter mais me fait une confiance aveugle)

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